Literature
Mort d'un Poete.
Ma Lune a luit la nuit où ma Muse s'est tue.
Onirique, irréel : son cri m'a réveillée :
Nue, elle agonisait, crispée sur l'oreiller,
Transpirant et suant l'eau, le sang et le pus.
Effrayée, horrifiée de voir mourir mes vers
- Nécrose terrifiante de tous mes poèmes -
D'angoisse, j'observais, impuissante et blême,
Rimer ses derniers mots, la poétesse-mère.
Et ma seule réponse, lorsqu'elle mourut,
Fut de laisser rouler, sur ma joue, une larme,
Rythmant mon Désespoir d'avoir perdu cette arme
Animant mes écrits d'idées, d'amours qui tuent.
Nuit ! Toile du P